Paul Atanga Nji, préside depuis mercredi, 3 juillet à Yaoundé la première conférence semestrielle des gouverneurs de régions au titre de l’année 2024. Au cours de la première journée de cette conférence qui s’achève ce 4 juillet, le ministre de l’Administration territoriale, en a profité pour envoyer des messages à Maurice Kamto, président national du Mouvemnt pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et Cabral Libii, président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn).
Pour le premier, Atanga Nji lui demande d’oublier purement et simplement la prochaine élection présidentielle prévue en 2025. Le message du Minat est accompagné d’invectives. «Il [Maurice Kamto Ndlr], n’a pas vraiment besoin de 2025 pour mourir. Il y a des cordes qui se vendent dans des marchés. Partout. Il n’a pas besoin d’attendre 2025».
Quant au deuxième, Atanga Nji, croit savoir qu’il ne se pose aucun problème de leadership à la tête du Pcrn. « Il n’y a pas de polémique. Il s’agit de quelqu’un qui a créé son parti politique et il a permis à quelqu’un d’autre de se servir de son parti politique pour aller à l’assemblée sur des clauses qui sont claires», explique le Minat. «Aujourd’hui, vous prennez le parti de quelqu’un pour aller à l’assemblée et vous dites, vous vous voulez devenir propriétaire de ce parti. Je crois qu’on a des nounous dans nos maisons. Les nounous sont là pour garder les enfants. Les nounous peuvent-elles dire que les enfants lui appartiennent ?», s’interroge Atanga Nji.
La réponse de Cabral Libii ne s’est pas faite attendre. Sur sa page Facebook, le député de la nation, demande aux internautes de ne pas se fier aux apparences. «Attention aux buzz futiles. Le seul but de ces diversions est de vous faire oublier que le changement commence dans 8 mois avec les législatives et municipales qui se tiendront en février 2025. Les démarches de demande d’assistance électorale sont en cours auprès du PNUD…
Ne vous fiez donc pas aux apparences!», a écrit Cabral Libii. « Soyez rassurés, ce sera le premier terrain d’expérimentation de la coalition de l’opposition. Pour l’heure chers compatriotes, faites massivement votre part. Inscrivez-vous sur les listes électorales. C’est maintenant qu’il faut se lever. Tous aux urnes et on mettra fin au règne des plaisantins», poursuit l’homme politique.