La presse camerounaise et africaine porte le deuil, après l’assassinat de la journaliste Sylvie Ngo Yebel, dont le corps sans vie, décapité, a été retrouvé au quartier Elig Essono, à Yaoundé le 7 avril dernier. La victime alors responsable de la communication au sein du secrétariat exécutif, de la Commission des forêts d’Afrique centrale, aurait été enlevée, avant d’être assassinée.
L’annonce de son décès a plongé la presse, ses proches et amis dans l’émoi et la consternation. Dans un communiqué de presse rendu public mardi, 9 avril, le Réseau des communicateurs pour l’environnement et l’information en Afrique centrale (Receiac), « Appelle le gouvernement camerounais à réagir avec célérité par l’ouverture d’une enquête approfondie dans le but de faire la lumière sur cet assassinat dans les meilleurs délais ».
Pour l’heure, les soupçons sont portés sur le fils de la défunte déjà interpellé. Le présumé assassin âgé de 20 ans selon des sources, aurait commis un forfait similaire sur un membre de sa famille quelques années plus tôt. L’assassinat de la consœur rallonge la liste des femmes tuées au Cameroun. Le média en ligne, Griote, dénombre 21 femmes assassinées au pays en 82 jours.