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Libertés publiques : Éviter le recul

Les Camerounais ont lu mardi, 16 juillet, un arrêté du préfet du Mfoundi, Emmanuel Djikdent. L’autorité administrative menace d’interdiction de séjour dans le département, « toute personne qui appelle au soulèvement contre les institutions de la République, outrage dangereusement les institutions ou celui qui les incarne ( par tout moyen communication dans le Mfoundi), entreprend des manœuvres pouvant entrainer des troubles graves à l’ordre public ».

L’arrêté en question, n’a pas été rapporté, malgré le tollé qu’il a suscité. Au contraire, Emmanuel Djikdent, estime d’ailleurs que «Le maintien de l’ordre public est d’abord une action préventive ». L’autorité administrative est restée sur la défensive dans un entretien accordé à Cameroon Tribune, et publié jeudi, 18 juillet. Seulement, le regard du préfet sur le «Maintien de l’ordre public», est diversement apprécié, même par le gouvernement. On en veut pour preuve, la sortie de son porte-parole, René Emmanuel Sadi, qui désavoue avec diplomatie le préfet.

Au Cameroun, les libertés publiques matérialisées par le nombre incalculable de formations politiques et autres associations, de médias sont brandies comme étant une avancée de la démocratie. S’il faut l’admettre, il faut reconnaître cependant qu’une sortie comme celle du préfet du Mfoundi, dont le fondement juridique divise, peut contribuer de manière indirecte, au recul des libertés publiques.

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