Dans une correspondance, son directeur général Hubert Ndé Sambone, demande aux responsables d’établissements de microfinance de renforcer les mesures de vigilance.
L’Agence nationale d’investigation financière (Anif) paraît inquiète depuis la mise en circulation de nouvelles coupure et le retrait progressif des anciennes décidé par le comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale (Umac). Selon l’Anif, cette opération ne devrait pas favoriser le blanchiment d’argent. Tout de même,le directeur général de l’Anif, Hubert Ndé Sambone, invite les établissements de microfinance à renforcer les mesures de vigilance pour combattre ce fléau.
Dans une correspondance qu’il leur a adressée le 9 janvier dernier, le patron de l’Anif exhorte les responsables desdits établissements de microfinance à «Prendre en compte le changement de coupures de billets de banque dans le système interne de gestion de risque de blanchiment de capitaux et financement du terrorisme». Ils doivent également «Intensifier la surveillance sur les opérations d’échanges des anciennes coupures de billets de banque en identifiant les clients et l’origine de leurs fonds».
Dans leur tâche, ces responsables doivent aussi « Intensifier la vigilance sur les opérations en espèces, notamment les versements de montants importants, les fractionnements, les opérations régulières et non justifiées, les versements suivis de retraits sur place ou à l’étranger», « Renforcer la surveillance des opérations de change effectuées par les particuliers et/ou les bureaux de change dont les comptes sont domiciliés dans vos livres, de manière générale», «Identifier l’origine des fonds pour toutes les transactions donnant lieu à des versements en espèces et effectuer les déclarations d’opérations suspectes conformément aux dispositions des articles 18 et 83 du règlement n° 01/ Cemac/ Umac/Cm du 11 avril 2016».
