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Marion Obam : « Les travailleurs des médias sont sans protection»

La présidente du bureau exécutif national du Snjc, exhorte le gouvernement à se conformer aux conventions internationales relatives à la liberté de la presse, à la protection des journalistes ratifiées par le Cameroun.

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), a invité les travailleurs des médias à se vêtir de noir ce mercredi, 25 janvier 2023, en hommage à Martinez Zogo, l’animateur et chef de chaine d’Amplitude Fm dont le corps sans vie a été retrouvé dimanche dernier à Yaoundé. C’est l’une des actions envisagées par le Snjc pour barrer la voie à ce qu’il qualifie de «Barbarie». Face à la presse mardi, 24 janvier, à Douala, la présidente du bureau exécutif national du Snjc, Marion Obam, constate pour le regretter que « Les travailleurs des médias sont ainsi sans protection, livrés impunément à des hors la loi et à des bandes organisées ». C’est la raison pour laquelle, le Snjc exhorte le gouvernement à se conformer aux conventions internationales relatives à la liberté de la presse, à la protection des journalistes et au respect des droits de l’homme et des libertés publiques que le Cameroun a ratifiés.

Dans sa déclaration liminaire aux médias, la présidente du Snjc révèle qu’en quatre ans, plus d’une trentaine des cas de menaces contre la liberté de la presse ont été enregistrés. A cela s’ajoutent des arrestations et des assassinats que dénonce et condamne fermement le Snjc. En plus de la journée en noir, le syndicat envisage des rencontres et des séances de travail avec les ministres de la Justice, de la Communication, du Travail et de la Sécurité sociale, la direction générale de la sureté nationale, le secrétariat d’Etat à la défense, « Pour crier à la colère du Snjc et exiger une garantie pour la sécurité de ses membres et des travailleurs des médias », explique Marion Obam, qui invite les acteurs de la société civile, et toutes les associations des travailleurs des médias au Cameroun à adhérer à la plateforme pour la construction du rapport de force pour que la vérité soit faite sur ce crime.

Dans sa démarche, le syndicat envisage aussi une journée morte dans les médias en la mémoire de Martinez Zogo et les autres travailleurs des médias décédés dans des circonstances troubles. Tout comme il exige la mise pied d’une  commission d’enquête indépendante.  « Pour que les personnes qui vont y travailler puissent faire la vérité et avoir des éléments et des outils pour mettre toute la lumière sur ce qui s’est produit avec Martinez Zogo et avec les quatre autres journalistes qui ont été tué dans les conditions inhumaines, barbares », explique Marion Obam.

R.I

 

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