Le gouvernement est mécontent de Reporters Sans Frontières, du journal Le Monde et de plusieurs lanceurs d’alerte, sur le traitement de l’actualité concernant l’assassinat de Martinez Zogo, animateur et chef de chaine d’Amplitude Fm, dont le corps sans vie a été retrouvé à Ebogo 3 le 22 janvier dernier. Les pouvoirs publics l’ont fait savoir dans un communiqué du gouvernement rendu public le 23 février par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi. Le Mincom fait savoir que Reporters Sans Frontières, le journal Le Monde et plusieurs lanceurs d’alerte, « Font le procès d’un Etat et d’un régime, à travers des propos excessifs voire injurieux, se risquant même à prophétiser maladroitement et inconsidérément sur l’avenir du Cameroun ».
Dans sa communication, René Emmanuel Sadi réaffirme entre autres que « Le Cameroun est un État de droit où les libertés fondamentales, y compris la liberté de la presse, sont garanties et constituent les fondements de notre démocratie ». Au sujet de l’assassinat de Martinez Zogo, le Mincom indique que « Ce meurtre abominable qui s’apparente à bien d’autres survenus ailleurs dans le monde, y compris dans les démocraties les plus avancées, ne saurait, en aucun cas, ni occulter, ni mettre en cause les avancées remarquables, et fondamentalement, la marche en avant et irréversible du Cameroun, vers la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie ». Alors qu’il condamne cet acte, René Emmanuel Sadi, rassure que le gouvernement est déterminé à tout mettre en œuvre pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue.