A l’initiative de l’Association pour l’observation astronomique (Aoa), ils ont été entretenus sur l’analyse des tableaux luni-solaires, des phases lunaires samedi, 18 mars à Douala.
Des fidèles musulmans étaient à l’école de l’astronomie à Douala, à la faveur d’une formation organisée samedi, 18 mars par l’Association pour l’observation astronomique (Aoa). L’échange animé par le grand imam, Cheikh Ibrahim Mbombo Moubarak, visait à entretenir ces hommes et femmes sur l’analyse des tableaux luni-solaires, l’explication des phase lunaires, l’introduction à l’astronomie et à l’astrophotographie.
Pendant près de quatre heures d’horloge, ils ont été édifiés sur les mécanismes qui permettent de déterminer de manière scientifique, les périodes de début et fin de mois lunaires. «L’Aoa a pour objectif de faire d’une part la promotion de l’astronomie, encore ignorée dans notre société, deuxièmement de familiariser les gens avec l’univers, les astres et prendre connaissance de cet espace qui aussi important et qui souffre de la pollution à nos jours», explique Cheikh Ibrahim Mbombo Moubarak.
A l’aide des télescopes prévus pour la circonstance, le formateur a pu illustrer ses explications sur le plan pratique. « Il était question ici de faire la promotion de l’astronomie, en prenant pour exemple, l’explication même et l’analyse des tableaux luni-solaires, qui sont des calendriers mensuels, qui essayent de comparer les jours grégoriens aux jours lunaires, en donnant en même temps les luminosités de la lune telle qu’on pourrait les apercevoir durant le mois, et en donnant les horaires de levée et de couché de lune, et de levée et de couché du soleil», poursuit Cheikh Ibrahim Mbombo Moubarak.
La formation initiée par l’Aoa, à quelques jours du début de mois de Ramadan, pourrait également résoudre des approximations très souvent enregistrées sur les dates de début et de fin de jeûnes. Des désagréments qui ont souvent fait grand bruit non seulement au sein de la communauté musulmane. Mais, aussi au sein de l’opinion publique.
