Le Réseau Femmes Africaines pour le Développement Durable en Afrique (Refadd) organisera un atelier régional du 13 au 15 février 2024 à Douala, au Cameroun, pour lancer les activités du projet PALM-TREEs (Un Regard Panafricain et Transdisciplinaire sur les marginalisés: Faire face aux Risques liés aux Evénements Extremes) en Afrique Centrale.
PALM-TREEs est un projet de recherche visant à mieux comprendre les impacts différentiels des aléas climatiques extrêmes comme les sécheresses, les inondations et les vagues de chaleur sur les groupes marginalisés, en particulier les femmes, le long de la chaîne de valeur agricole. Il sera mis en œuvre au Cameroun, en République Démocratique du Congo et dans d’autres pays d’Afrique centrale. Il a effectivement débuté en mai 2023 et s’achèvera en septembre 2026.
L’atelier régional de Douala a pour objectif de partager la vision du projet avec les parties prenantes clés de la sous-région et de rechercher leur implication dans sa mise en œuvre. Au cours de riches échanges en plénière et en ateliers, une stratégie sera développée pour une meilleure compréhension des impacts différentiels liés au genre et aux autres identités sociales. Des lignes directrices ont également été rassemblées pour caractériser les extrêmes climatiques à partir d’expériences locales.
« Projet PALM TREES est une initiative importante qui cherche des solutions basées sur la nature tout en tenant compte des enjeux de genre » a déclaré Monique Bisseck Epse Yigbedek, coordinatrice régionale du REFADD. Elle a souligné que les extrêmes climatiques comme les sécheresses et les températures élevées menacent la production agricole, notamment celle des femmes.
Le Professeur Wilfried Pokam, coordonnateur du projet en Afrique centrale, a quant à lui insisté sur « l’approche de coproduction » adoptée, avec le développement d’outils en concertation avec les différentes parties prenantes.
Cet atelier permettra de poser les bases d’une collaboration fructueuse entre PALM-TREEs et les institutions partenaires dans la région pour produire des connaissances utiles à l’élaboration de politiques et de stratégies plus inclusives en matière d’adaptation aux changements climatiques.
