Décédé le 12 décembre 2022 à Douala, « l’homme important », envisageait entre autres, de son vivant, la création d’une fondation et la construction d’un musée.
Le décès de Ekambi Brillant survenu le 12 décembre 2022 à Douala, a mis fin à ses rêves et projets. Pour ceux qu’ils avaient entamés, il n’assistera plus jamais de manière physique à leur évolution jusqu’à la réalisation effective. La mort en a décidé autrement. Au soir de sa carrière, « Mot’a Muenya », (l’homme important, en duala) envisageait entres autres, la création d’une fondation à Dibombari, son village natal et la construction d’un musée. C’est en fait l’héritage qu’il souhaitait laisser aux jeunes générations, après une carrière qui’ n’a été qu’un succès.
L’auteur de « Musoloki », (solitude, en duala) l’avait confié aux médias depuis quelques années. Après, la frayeur occasionnée par le Coronavirus en 2020, Ekambi Brillant, envisageait un grand retour. D’abord sur la scène, ensuite dans les librairies avec un livre autobiographique intitulé « Ekambi Brillant », publié la même année à la Collection Humanbet Editions et rédigé par le Dr Mathias Mondo, qui retrace le parcours et la carrière de la légende du Makossa. Enfin, le patrimoine socio culturel qu’il ne verra jamais.
Né le 18 juin 1948 à Dibombari, dans le département du Moungo, Ekambi Ekambi Louis Brillant, à l’état civil, laisse une discographie constituée de 20 albums. Avec des titres à succès comme « Musoloki », « Cameroon Airlines », l’artiste a été élevé au rang de Commandeur de l’ordre national de la valeur de classe exceptionnelle en 2016, après avoir été fait Officier de l’ordre national de la valeur quatre ans plus tôt. Dans ses lauriers, l’on évoque aussi le Disque de Diamant à la Sacem en 2013.
En attendant la publication du programme officiel de ses obsèques par sa famille, les interrogations se multiplient déjà sur le devenir des projets inachevés de l’artiste qui s’en est allé à 74 ans. On attend de voir.
