La question était au centre des échanges développés par des experts du 13 au 15 décembre dans la capitale économique.
La gestion des conflits homme-faune (Chf), reste préoccupante dans la sous-région Afrique centrale. La question était au centre d’un atelier sous-régional à Douala, au Cameroun du 13 au 15 décembre derniers.
La rencontre de trois jours organisée par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), visait entre autres, à améliorer la gestion de la faune sauvage, afin de garantir sa durabilité; satisfaire les besoins des populations locales et atténuer les risques des conflits avec les populations.
Dans les détails, il était aussi question de présenter, discuter et valider les résultats obtenus des études du projet pilote sur les Chf; de partager le travail des experts en matière de gestion des conflits homme faune en Afrique centrale.
A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été faites à l’endroit des parties prenantes. Pour ce qui est des pays, il leur est de « Prendre très au sérieux la problématique des conflits homme faune dans l’application et le renforcement des réglementations existantes, voire l’adoption des lois spécifiques»; « Entreprendre des réformes politiques et institutionnelles adaptées à l’ampleur du phénomène»; « Impliquer le secteur privé dans la recherche des solutions de gestion durable des conflits homme faune».
La Comifac quant à elle, est appelée à «Faire un lobbying pour la prise en compte de la problématique Chf au conseil des ministres d’Afrique centrale et au conseil de sécurité de l’Onu»; «Promouvoir des curricula de formation sur la gestion de Chf dans mes institutions de formation en Afrique centrale»; «Intégrer la gestion des Chf dans les directives régionales de gestion de la faune».
La Fao pour sa part doit «Faire un lobbying pour la prise en compte de la problématique Chf à demain très hauts niveaux»; «Mobiliser des financements conséquents durables pour juguler les Chf».
