Ils ont lancé un mouvement d’humeur depuis hier mardi, pour dire leur mécontentement et appellent le chef de l’État au secours.
Le courant ne passe plus entre les employés du Chantier naval industriel du Cameroun (Cnic) et leur administration. Pour cause, le personnel réclame cinq mois de salaires impayés à leur hiérarchie. A cela s’ajoutent l’assurance maladie et d’autres droits que ne respecte pas l’administration.
Las d’attendre une réaction favorable de leur hiérarchie, les employés outrés ont entamé une grève pour revendiquer leurs droits depuis mardi 23 mai devant le siège de l’entreprise à Douala. Assis à même le sol, les mains sur la tête, pour certains, pancartes entre les mains pour d’autres, les grévistes appellent le chef de l’État au secours pour résoudre leurs problèmes, sous le regard des forces du maintien de l’ordre présentes sur les lieux.
Le mouvement d’humeur lancé par le personnel du Cnic intervient après des négociations inabouties avec l’administration de cette entreprise. Les grévistes envisagent de faire grève jusqu’au paiement de leurs droits. C’est une affaire à suivre.