La sixième édition du marathon international de Douala, qui s’est déroulée les 28 et 29 octobre dans la capitale économique du Cameroun, a été marquée par la domination des coureurs locaux en l’absence de la communauté kényane habituellement présente.
En effet, les athlètes kényans ont rencontré des difficultés pour obtenir leur visa d’entrée au Cameroun dans les délais, les privant de participation à cet événement majeur du calendrier sportif camerounais. Cela a permis aux coureurs locaux de tenter leur chance.
Cependant, la première journée de la compétition a été perturbée par des problèmes organisationnels. Une réunion a été organisée entre Tara Sport & Entertainment et la police pour résoudre les difficultés identifiées et assurer une deuxième journée sans encombres. Des mesures ont été prises pour améliorer la sécurité.
Lors de la seconde journée, les efforts déployés ont porté leurs fruits. La sécurité du parcours a été renforcée pour permettre aux athlètes de courir sans être interrompus. Du côté du marathon dans la catégorie monsieur, c’est le Camerounais Franck Tchoupteng qui s’est imposé en 2h32’28”, devant ses compatriotes Fouami Justilin (2h34) et Jude Lenka (2h35). Chez les femmes, la victoire est revenue à une autre Camerounaise, Otomo Mendouga, suivie de ses compatriotes Mildred et Toume Mervina.
Dans la catégorie du semi-marathon, les vainqueurs ont également été camerounais, avec Saidou Nohou chez les hommes et Nguetsa Liliane chez les femmes. Cette 6e édition du marathon de Douala restera marquée par la domination des coureurs locaux en l’absence de la communauté kényane, habituée à occuper les premières places lors des courses africaines.
À l’issue de cette édition, le champion du Marathon Frank Tchoupteng s’est dit satisfait de sa victoire mais aurait souhaité affronter des Kényans pour tester son niveau réel au plus haut niveau. Il a également exprimé le besoin de trouver un sponsor pour pouvoir participer à des compétitions internationales afin de garantir sa progression. « Je ne me considère pas trop comme un champion, j’aurai bien aimé qu’il y ait des Kényans pour le frotter à eux et savoir si je suis véritablement un champion (…) Vous savez , Tchopteng Frank a besoin d’un sponsor, je dois compétir à l’international, je dois me frotter à plus fort que moi pour savoir si je suis vraiment un champion (…)Il manque encore beaucoup à faire si je veux me challenger plus haut que ça » a-t-il déclaré à la presse après sa consécration. Il faut noter qu’il est à sa 3e participation et elle lui a réussi. Pour lui, ses échecs d’hier sont les principales raisons qui l’ont poussé à se surpasser et à battre son propre record.
Tous les regards sont désormais tournés vers la septième édition qui aura lieu en 2024.