Dans un communiqué rendu public en fin de semaine dernière, Aristide Bounah informe l’opinion publique de ce que conformément aux articles 10 et 5(2) de la loi du 29 décembre 2006 régissant la publicité au Cameroun, les annonceurs sont libres de travailler avec la régie de publicité de leur choix, à condition que celle-ci soit dûment agréée par le ministre de la Communication.
Dans le communiqué joint, le président de l’Association des régisseurs en publicité du Cameroun (Arpc), Aristide Bounah ajoute par conséquent que toute forme « d’accréditation » ou « d’agrément » délivrée par une autorité, autre que le ministre de la Communication, est en marge de la légalité.
En outre, il rappelle à toutes fins utiles que d’après la loi n° 98/013 du 14 juillet 1998 relative à la concurrence « Toutes pratiques qui auraient pour effet d’empêcher, de fausser ou de restreindre de manière sensible l’exercice de la concurrence au niveau du marché intérieur sont interdites ». Ainsi, toute mesure visant à conférer un monopole à une régie de publicité ou à un groupe de régies de publicité est illégale.
Le Président de l’Arpc demande enfin aux professionnels du secteur de la publicité (annonceurs, agences conseils en publicité et régies de publicité) de rester sereins et de ne pas prêter le flanc aux sirènes de la désinformation ainsi qu’aux manœuvres diverses d’intimidation. Il a d’ores et déjà instruit les conseils de l’association de saisir la Commission nationale de la concurrence en dénonciation de ces pratiques anticoncurrentielles.
Pour conclure, le président de l’Arpc annonce par ailleurs, qui’ il se tient prêt à apporter son indéfectible soutien aux autorités administratives, notamment les délégués régionaux de la communication et du commerce du Littoral, dans le cadre des opérations de répression de ces infractions.-