La question se pose avec acuité, au regard du silence observé, alors que le panier de la ménagère tarit.
Voilà trois semaines que les prix de certains hydrocarbures ont été reçus à la hausse. Une augmentation, qui malgré les explications et promesses des pouvoirs publics, est loin de réjouir les consommateurs camerounais. La hausse en question rallonge la liste de quelques-unes déjà enregistrées peu avant. Certaines ont été rendues publiques par le gouvernement et d’autres pas. Les ménagères, n’ont découvert la hausse qu’au marché, à leurs dépens.
Le vent de la hausse de prix souffle de jour comme de nuit, sur les consommateurs, au point que plusieurs ne savent plus où donner la tête. Surtout devant le silence des associations de défense de leurs droits, qui poussent comme du champignon au Cameroun. Les sigles en disent long sur le nombre. Mais, le résultat est bien loin des attentes, au regard de l’actualité qui prévaut.
Le combat est ailleurs visiblement. Sinon comment expliquer le silence de plusieurs jusqu’à ce jour? On les voit très souvent solliciter les médias lorsqu’il faut multiplier des sit-in devant des entreprises, organiser des cérémonies à grand renfort de publicité, et se marcher dessus pour contester la légitimité d’une association similaire ou de son président. On les a vu «Imposer», le made in Cameroon sur les étals. Mais, les produits étrangers inondent encore les espaces marchands. On les a vu « dénoncer », l’utilisation de certains appareils électroniques, mais ce sont les appareils les plus prisés dans les ménages.
Ces associations de défense « des droits des consommateurs », mènent d’autres combats visiblement. Tout porte à croire qu’elles ne défendent que leurs intérêts, avec l’aide des médias, utiliser pour noircir ou blanchir, en contrepartie de quelques billets de banque. Comme chaque année, on les verra dans les médias, les artères de la ville pour dérouler le programme de leurs activités à la faveur de la journée internationale du droit des consommateurs le 15 mars.