Le président du Gecam, souhaite que l’État dans la gouvernance, dans l’utilisation des services publics, montre clairement une certaine transparence.
Célestin Tawamba, a formulé les attentes du secteur privé en 2025 au Cameroun. Une année marquée par la tenue entre autres, de l’élection présidentielle. Invité sur les antennes de Radio France Internationale, le président du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), souhaite voir mises sur pied des politiques économiques plus fortes et une meilleure gouvernance. «Le Cameroun a longtemps affiché un taux de croissance inférieur à son potentiel réel. Nous espérons que cette élection marquera un tournant, avec des politiques économiques plus fortes et une meilleure gouvernance», pense le capitaine d’industries. Avant de poursuivre : «Il faut un dialogue public-privé sincère et constructif, des réformes fiscales incitatives et une lutte plus active contre la corruption».
Dans son argumentaire, Célestin Tawamba, espère avoir aussi, une justice plus efficace et une transparence accrue dans l’utilisation des ressources publiques. « Ces éléments sont nécessaires pour améliorer l’environnement des affaires et stimuler les investissements privés», insiste-t-il.
À en croire Célestin Tawamba, des propositions ont été déjà faites aux autorités. Toutefois, l’écho n’est toujours pas favorable. «Nous voulons un changement de paradigme, une fiscalité qui soit au service des entreprises, qui permette de créer de la richesse, pas une fiscalité qui soit confiscatoire», souhaite le président du Gecam. Et d’ajouter : «Il faut que l’État, dans la gouvernance, dans l’utilisation des services publics, montre clairement une certaine transparence, et certaines entreprises également. Parce qu’il faut le dire, certaines entreprises ne sont pas vertueuses et ont pour sport quotidien de ne pas payer les impôts, dans l’informel».
