C’est du moins ce qu’il faut retenir de la quatrième édition de cet événement, organisée du 17 au 19 avril à Douala.
Trois jours de rencontre et d’échanges avec des investisseurs venus de plusieurs pays du monde pour brander les produits locaux du Cameroun à l’extérieur. C’était à la faveur de la quatrième édition du Cameroon investment forum (Cif), organisée à Douala par l’Agence de promotion des investissements (Api) du 17 au 19 avril.
L’import-substitution était le concept au cœur de cette quatrième édition, qui a connu la présence effective d’acteurs économiques de tous les fronts, pour renforcer les canaux charriés par le chef de l’État, Paul Biya, et dont l’effectivité dans la production économique nationale trouve une assise plutôt susceptible d’intérêts.
Cette édition avait pour thème : « L’attrait des investissements productifs dans les chaînes de valeurs agricoles et halieutiques en vue d’intensifier la dynamique de l’import-substitution au Cameroun notamment sur les produits tel que l’huile de palme, le riz, le maïs et le poisson», s’est déroulée en présence du ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie et de l’Artisanat (Minpmesa), Achille Bassilikin 3, des autorités administratives du Littoral et de Douala, du président du conseil d’administration de l’Api et du directeur général par intérim de l’Api.
Les activités de ces trois jours étaient des ateliers ministériels et technique , exposition, des espaces b to b et b to g, pour renforcer non seulement, l’image des entreprises, trouver des investisseurs pour leurs projet, mais aussi la signature de finalisation de partenariat entre l’entreprise Magzi et l’Api par rapport à la forte demande de terrain pour investir, la signature de partenariat avec le Port autonome de Douala et une soirée d’échange avec les investisseurs indiens pour une représentation à l’international de nos produit locaux.
Le dernier jour de ce forum de l’investissement au Cameroun la Pca de l’Api a invité les investisseurs résilients à s’intéresser à ces filières porteuses et demandé aux femmes de participer au développement du Cameroun tout en faisant une rééducation sur l’importation des produits alimentaires locaux.