À Yaoundé, un arrêté du préfet du Mfoundi, Emmanuel Djikdent divise la presse et des internautes sur les réseaux sociaux.
L’autorité administrative dans l’arrêté en question rendu public mardi, 16 juillet 2024, interdit de séjour dans sa circonscription pour une durée déterminée, « toute personne qui appelle au soulèvement contre les institutions de la République, outrage dangereusement les institutions ou celui qui les incarne ( par tout moyen communication dans le Mfoundi), entreprend des manœuvres pouvant entrainer des troubles graves à l’ordre public ».
Si certains observateurs politiques croient savoir qu’il s’agit d’une simple mise en garde, afin de prévenir d’éventuels troubles à Yaoundé, à l’approche des échéances électorales, d’autres remettent en cause cette sortie.
Emmanuel Djikdent a également sommé les médias au cours d’une concertation, de de contrôler leurs invités. « Yaoundé est-il un Etat dans un Etat?», s’interroge un journaliste sur la toile. À la Une de son édition du mercredi, 17 juillet, le quotidien Le Jour a titré « Yaoundé, capitale de la peur».