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Transhumance et mobilité pastorale : Réflexions sur la création d’un cadre optimal pour l’exécution des activités

Le sujet était au centre des échanges au cours de l’atelier technique sous régional de validation des corridors d’intervention du volet 2 du Pairiac entre le Tchad, la Rca et le Cameroun le 6 et 7 février à Douala.

A Douala, des experts venus du Tchad, de la République Centrafricaine et du Cameroun, ont mené des réflexions sur la création d’un cadre optimal pour l’exécution des activités qui touchent la transhumance transfrontalière en Afrique centrale. C’était à la faveur de l’Atelier technique sous régional de validation des corridors d’intervention du volet 2 du programme d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique centrale (Pairiac), intitulée : Transhumance et mobilité pastorale, financé par l’Union européenne (Ue).

Les travaux qui se sont déroulés le 6 et 7 février dernier dans la capitale économique, visaient précisément à : « Echanger davantage sur le contenu de l’intervention à l’effet de recueillir d’éventuelles contributions pertinentes et nécessaires à l’exécution harmonieuse du projet, affiner les zones d’intervention du projet à travers le ciblage et la validation des axes de transhumance transfrontalière entre le Tchad, la Rca et le Cameroun, à la lumière des objectifs et des attendus de l’intervention », a détaillé Dr Athman Mravili, le représentant du directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), dans son discours d’ouverture des travaux.

A en croire Athman Mravili, « L’idée est de poursuivre le débat qui est sur les questions de transhumances transfrontalière, de dessiner le schéma global, de valider des axes de transhumances, afin de tenir ces deux objectifs », avant de poursuivre : « Le premier qui est de permettre et pérenniser une mobilité tranquille apaisée des éleveurs des différents pays. Deuxièmement, de diminuer les conflits entre les éleveurs et les agriculteurs, notamment, dans les zones traversées. Mais aussi, dans les zones de conservation de la faune et la flore ».

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