Dans un communiqué, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, déplore la véhémence dans certains prises de positions focalisées sur le seul enjeu présidentiel.
Le gouvernement digère mal les récentes sorties de quelques prélats de l’église catholique, au sujet de la prochaine élection présidentielle au Cameroun. Dans un communiqué, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, fait savoir que l’expression des opinions est libre, mais doit se faire dans les limites fixées par les lois de la République.
Seulement, le gouvernement trouve superfétatoire, le débat sur l’éventuelle candidature du président de la République, Paul Biya à ce scrutin. René Emmanuel Sadi, indique que le chef de l’État, sur la question de sa candidature, a déjà dit lui-même, qu’il va communiquer en temps opportun. Non sans révéler que « Le Cameroun est un pays laïc où les religions cohabitent en bonne intelligence et entretiennent des relations harmonieuses avec les pouvoirs publics ». Et de poursuivre : « C’est dire qu’il n’existe aucun conflit entre le gouvernement et les confessions religieuses, en l’occurrence, l’église catholique ».
La sortie de René Emmanuel Sadi, intervient dans un contexte où les débats se multiplient au sujet de l’élection présidentielle 2025. Sur le sujet, Mgr Samuel Kleda, avait déclaré sur Radio France Internationale, qu’une candidature de Paul Biya, à ce scrutin n’est pas réaliste. D’autres prélats de l’église catholique, n’y sont pas allés de main morte.