Sept mois nous séparent d’octobre , le mois de la tenue probable de la prochaine élections présidentielle. Cette période est jugée relativement courte pour la préparation d’échéances aussi importantes. Quelques analystes rappellent souvent que la prochaine élection présidentielle se prépare dès le jour suivant la fin de la précédente.
À tort ou à raison, jour après jour, la température de la prochaine élection présidentielle au Cameroun monte. À côté des annonces de candidatures qui se multiplient, pullulent désormais des motions de soutien en faveur des candidats ayant plus ou moins déjà révélé leurs intentions. Au cours de sa visite de travail à Douala la semaine dernière, le Ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, en a reçu plusieurs.
Des motions de soutien lui ont été remises par divers acteurs. Des moto-taximens, aux chefs traditionnels, en passant les communautés établies dans la capitale économique, tous ont témoigné leur soutien au chef l’État, Paul Biya, à la faveur de la prochaine élection présidentielle. « Fils adoptif», « Premier mototaximan», chacun y est allé de son génie pour garantir un succès au président de la République lors de ce scrutin pour lequel il ne s’est pas encore prononcé.
Les motions de soutien de Douala rallongent la liste des assurances déjà données au chef de l’État par des Camerounais, s’il se représentait à cette élection. Seulement, Paul Biya, n’est pas le seul à recevoir les motions de soutien. Cabral Libii, ou encore Maurice Kamto, qui ont déjà annoncé leur candidature, contrairement au chef de l’État, en reçoivent eux-aussi. Elle viennent des Camerounais lambda, des humoristes et bien d’autres. Les dés sont déjà jetés !