Ces acteurs politiques ont été approchés sur le sujet par le Groupe de Douala.
L’élection présidentielle au Cameroun approche à grands pas. Dans la sphère politique, des activités se multiplient pour négocier cette échéance électorale, qui représente selon des acteurs, un tournant décisif pour le pays. À côté des leaders ayant déjà dévoilé leur intention, s’ajoutent des tractations pour une mise en commun des forces dans l’opposition.
Dans une déclaration rendue publique le 2 mai dernier, le «Groupe de Douala», une plateforme de mise en commun d’organisation de l’opposition héritière de l’Union pour le changement et de la société civile, a fait le point de ses consultations sur le sujet. À en croire les responsables, les acteurs approchés se sont montrés réceptifs pour la plupart.
Dans les détails, selon le « Groupe de Douala », Akere Muna, le candidat investi par Univers, a « chaleureusement reçu notre proposition. Selon lui, la candidature de grand rassemblement tout en étant souhaitable doit obligatoirement s’inscrire dans une logique de transition». Cabral Libii du Pcrn, pour sa part, «s’est dit ouvert à une logique de plateforme».
Maurice Kamto quant à lui, après avoir admis la démarche, s’est «déclaré disponible pour rentrer en discussion, bien au-delà de son parti, afin de déterminer ensemble les conditions et exigences d’une telle candidature ainsi que son porte-flambeau».
Patricia Tomaino Ndam, pour sa part, «a approuvé la logique de mise en commun des forces. Elle estime pareillement que le contenu devrait être discuté». Joshua Osih, de son côté, «a estimé que cette démarche survient dans un contexte où les équipes du SDF sont déjà mobilisées pour préparer sa participation à la présidentielle comme candidat de ce parti», renseigne le Groupe de Douala.
R.I.B




