Dans une interview exclusive, Mola Chris YOK, fondateur et président du National Offshore Institute of Australia and America, Limited (NOIAA LTD), a exprimé son soutien indéfectible à la Société nationale des hydrocarbures (SNH) du Cameroun, dirigée par Adolphe Moudiki. Mola YOK, reconnu comme un pionnier dans le secteur de la formation à la sécurité on/offshore en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient et en Océanie, souligne l’impact significatif de la SNH sur le secteur énergétique camerounais et sur l’Afrique en général.
SNH : un pilier de la sécurité et de la durabilité
Mola Chris YOK, c’est une question très importante que certains Camerounais veulent vraiment savoir. Êtes-vous du même village ou de la même région que le directeur général de SNH au Cameroun ? Je pose cette question parce que vous avez toujours soutenu le directeur général de SNH dans presque toutes vos interviews à travers le monde.
Je vais être très honnête avec vous, ce M. MOUDIKI ne me connaît même pas et nous ne nous sommes jamais rencontrés. Je suis originaire de la région du Sud-Ouest du Cameroun anglophone et j’ai entendu dire qu’il était originaire de la région du Littoral, qui est la partie francophone du Cameroun. J’ai également entendu dire que nous parlions presque le même dialecte avec les mêmes noms de famille, mais la différence est qu’ils sont du Cameroun francophone. J’ai lu l’histoire de nombreuses entreprises publiques au Cameroun et j’ai travaillé avec la plupart des directeurs généraux, mais lorsqu’il s’agit de la SNH et de la gestion par ce même MOUDIKI, j’ai un respect particulier pour sa personnalité. Il donne l’exemple de ce qui doit être fait dans la gestion d’un entreprise nationale publique, ce que j’admire le plus dans son style de gestion, c’est le fait qu’il soit si strict, rigoureux, qu’il encourage son personnel à apprendre et à travailler dur. Il n’est pas tribaliste quand il s’agit de recruter à la SNH, vous trouverez toutes les tribus des dix régions de ce pays le Cameroun. Ecoutez, j’admire M. MOUDIKI simplement parce qu’il est bon dans ses compétences managériales et rien d’autre. Pour moi, si vous êtes bon, je vous apprécie directement.
Un avenir prometteur
Le soutien de Mola Chris YOK à la SNH reflète une confiance croissante dans le potentiel du Cameroun en tant que centre énergétique en Afrique. Avec des plans d’expansion ambitieux, la SNH est bien placée pour jouer un rôle clé dans la transition énergétique du pays, tout en restant attachée à la sécurité et à la durabilité.
Conclusion
Mola Chris YOK souligne l’importance de la sécurité dans le secteur On/Offshore dans le secteur pétrolier et gazier au Cameroun et en Afrique en général, en disant que la SNH doit encore s’intégrer aux normes internationales dans ses opérations On/Offshore. Cela renforce la crédibilité de l’industrie et rassure les investisseurs comme cela a été fait au Congo, au Gabon, en Guinée équatoriale, au Nigeria, au Ghana, en Angola, en Afrique du Sud, au Tchad, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en Namibie, etc. où, avant d’aller travailler en mer, il faut suivre une formation de base à la sécurité en mer (Basic Offshore Safety Induction and Emergency Training – BOSIET). Cet aspect est contrôlé par l’entreprise publique qui réglemente le secteur du pétrole et du gaz dans le pays concerné. Si j’entre un jour en contact avec M. MOUDIKI, je lui demanderai d’utiliser ses hautes fonctions pour encourager les centres locaux de formation à la sécurité maritime on/offshore, qui sont reconnus dans le monde entier et qui appartiennent à des Camerounais. En outre, je l’implorerais de mettre en place une réglementation en vertu de laquelle toutes les compagnies pétrolières et gazières étrangères opérant au Cameroun devraient cesser d’envoyer leurs employés suivre des formations à la sécurité on/offshore à l’étranger, comme c’est le cas en Angola, au Nigeria, en Guinée équatoriale, au Gabon, au Congo, au Tchad, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, etc. Ainsi, l’argent des contribuables camerounais restera dans les caisses de l’Etat camerounais.
Combien de temps souhaitez-vous que M. MOUDIKI reste au bureau ?
Hahaha. Tout d’abord, je ne suis pas un ministre, un premier ministre ou un président de la République qui nomme les directeurs des entreprises publiques. Si j’étais l’une de ces personnalités, M. MOUDIKI devrait rester là aussi longtemps qu’il le peut.