Le mouvement d’humeur entamé par les employés a également causé d’importants dégâts matériels à Nkoteng.
Les employés de la Société sucrière du Cameroun sont mécontents. Ces travailleurs ont entamé un mouvement d’humeur le 4 février à Nkoteng, pour réclamer une amélioration de leurs conditions salariale et de travail. La grève en cours a déjà causé des pertes en vie humaine et des dégâts matériels importants.
Seulement, toujours pas de bilan officiel actualisé. Seul celui dressé par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, le 5 février, lequel faisait état d’un mort, d’une dizaine de personnes ont également été blessées parmi les policiers et gendarmes venus rétablir l’ordre et 150 hectares de canne à sucre partis en fumée.
La grogne engagée par les employés de cette entreprise, intervient quelques temps après la nomination de du Français, Jean-Louis Liscio au poste de directeur général de Sosucam.
Alors que la Sosucam évoque une récupération de la grogne, la destruction d’une partie de ses plantations, aura sans aucun doute, un impact sur sa production annuelle. Elle qui ne parvient pas à satisfaire la demande annuelle sur le plan local, estimée à 300 000 tonnes.
Dans les détails, l’entreprise la revendique une production annuelle qui oscille entre 100 et 130 000 tonnes de sucre.