La présidente du conseil d’administration du Redhac, n’a pas déféré à la convocation du préfet du Wouri, après avoir brisé les scellés apposés au siège de l’Ong.
Le courant ne passe pas entre le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale ?Redhac et le Ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Le Redhac a brisé lundi, 9 décembre les scellés apposés sur les portes de son siège social, au quartier Bali. L’organisation non gouvernementale figure sur la liste des organismes suspendus par Paul Atanga Nji, pour une période de trois mois.
Selon l’arrêté du Minat signé le 6 décembre, le Redhac est suspendu pour : « Financements illicites et exorbitants en inadéquation avec le profil de l’activité, activités de nature à porter atteinte à l’intégrité du système financier national, non-respect des dispositions légales relatives au fonctionnement des organismes à but non lucratif, absence de justification de la destination des financements reçus».
C’est en exécution de cet arrêté que l’autorité administrative territorialement compétente a apposé des scellés en matinée, lesquels ont été brisés par les responsables du Rédhac. « Il faut que le président de la République arrête son ministre s’il veut la paix. S’il veut une année électorale démocratique, calme», souhaite Me Alice Kom, présidente du conseil d’administration du Redhac.
Convoquée par le préfet du Wouri, Sylyac – Marie Mvogo, ce mardi, 10 décembre, Me Alice Nkom n’a pas déféré à la convocation administrative, qui lui a été adressée. Dans un courrier adressé à l’autorité administrative, l’avocate regrette la démarche du préfet, mais promet de se rendre dans son cabinet, à une date ultérieure, qu’il voudra bien lui communiquer à l’avance.