C’est une étape décisive dans la lutte contre les inondations à Douala. La société SECA, en partenariat avec la Communauté Urbaine de Douala (CUD), a lancé officiellement ce 23 juillet 2025 les travaux de curage de calibrage du drain Ngouelle, situé à Bonaberi, Douala 4e. Ce chantier marque la première mise en service de la deuxième pelle amphibie de SECA, un engin de nouvelle génération bien plus performant que son prédécesseur. « On s’est dit qu’il fallait faire les choses en grand et bien. Du coup, SECA s’est mobilisée pour déployer ce nouvel engin beaucoup plus performant, justement pour résoudre les problèmes récurrents d’inondation dans la ville de Douala », explique Thierry Dika, Directeur de l’agence SECA Douala.
Avec plus de 50 ans d’expérience, dont plus d’une décennie spécialisée dans les travaux de drainage, SECA s’impose comme un partenaire de référence. Elle s’appuie sur une équipe d’ingénieurs expérimentés qui connaissent parfaitement les spécificités techniques des zones inondables de la capitale économique.
Un engin plus puissant, pour des résultats concrets
Le nouvel engin mis en service est équipé d’un bras de près de 12 mètres, contre 8 pour le précédent. Sa puissance doublée et une meilleure flottaison permettent une intervention même en période de fortes pluies, garantissant la continuité des travaux et une efficacité accrue sur les zones critiques. « Il s’agit d’un engin qui va faciliter les travaux de curage. Mais l’engin seul ne suffit pas. Il faut ajouter l’expertise de SECA et notre collaboration pour mener à bien les projets d’exécution nécessaires au dégagement des voies obstruées », souligne Monsieur Tchangang, Directeur des grands travaux à la CUD.
Un planning détaillé a été mis en place, avec l’identification des zones prioritaires à Douala 3, Douala 5 et surtout Bonaberi, où près de 10 km de drain doivent être curés et calibrés.
Soulagement et espoir pour les riverains
Dans les quartiers comme Grand Hangar, l’arrivée du nouvel engin est perçue comme une délivrance. « C’est notre souci depuis plus de 25 ans… Dès qu’ils sont passés la semaine dernière, le niveau de l’eau a déjà baissé. Sinon, aujourd’hui encore, on aurait de l’eau qui traverse nos fenêtres », témoigne Victor Mezazem, chef du Bloc 4.
Tepie Jean Bernard, son adjoint, confirme que les travaux vont réduire les contournements périlleux et mettre fin aux dégâts causés sur les ponts provisoires régulièrement détruits par les eaux.
« L’ambition, c’est de dégager tous les tronçons qui empêchent l’écoulement normal vers le Wouri. Avec la performance reconnue de SECA, nous espérons atteindre nos objectifs avant le pic de pluies prévu en août », conclut Monsieur Tchangang.
Ce chantier s’inscrit dans une dynamique durable et structurée, pilotée par la CUD et exécutée par un partenaire technique de confiance. Avec cette deuxième pelle amphibie, Douala renforce son arsenal contre les inondations, pour une ville plus résiliente et mieux préparée face aux caprices du climat.
