Christian Kofane n’a pas seulement sauvé son équipe ce week-end, il a littéralement porté Albacete sur ses épaules. Dans une fin de match haletante face à Huesca, le jeune attaquant camerounais a livré une prestation de très haut niveau, confirmant ainsi qu’il est prêt pour les plus grandes scènes – y compris celle de la sélection nationale.
Une rencontre au scénario fou
Albacete avait pourtant bien démarré la partie en ouvrant le score dès la 31e minute. Mais la rencontre a rapidement basculé dans une intensité dramatique rare. À la 59e minute, Lalo Aguilar remet les compteurs à zéro pour Huesca, malheureusement contre son camp (1-1).
Le suspense reste entier jusqu’au temps additionnel, où tout va s’emballer. Hugo Vallejo, pour Huesca, pense offrir la victoire à son équipe en inscrivant un but à la 90+4’ (1-2). Mais c’était sans compter sur Christian Kofane, qui va transformer cette fin de match en un véritable show personnel.
Le Camerounais s’impose en patron
À la 90+8’, Kofane égalise d’un but rageur (2-2), avant de s’illustrer encore une fois dans les toutes dernières secondes, inscrivant le but victorieux pour Albacete (3-2). Ce doublé de l’attaquant camerounais offre non seulement trois points cruciaux à son équipe, mais permet également au club de remonter à la 10e place du championnat.
Avec 8 buts déjà inscrits cette saison, Christian Kofane s’impose comme l’un des hommes forts de la formation espagnole. Sa capacité à répondre présent dans les moments décisifs en fait un atout de taille pour son équipe… et un candidat de plus en plus légitime pour une convocation en sélection A du Cameroun.
À la porte des Lions Indomptables ?
Alors que les Lions Indomptables s’apprêtent à disputer des échéances plus ou moins importantes , la forme étincelante de Christian Kofane ne passe plus inaperçue. À 18 ans, il incarne ce nouveau souffle offensif dont Marc Brys pourrait avoir bien besoin.
Sa performance face à Huesca en est la parfaite illustration : explosivité, sang-froid, sens du but… le Camerounais coche toutes les cases. De quoi sérieusement frapper à la porte de la tanière, à l’heure où la compétition pour les places en attaque s’intensifie.
