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Cameroun: Nicolas Sarkozy Persona non grata

C’est du moins la volonté du cabinet de Lobbying Intermède, révélée au cours d’un point de presse tenu ce 30 septembre à Douala.

Le cabinet demande une réciprocité stricte après le refus, en 2018, des services consulaires français d’octroyer des visas à ses représentants invité à Paris pour un événement majeur.

En 2018, le cabinet Intermède avait prévu un séminaire à Paris, soutenu par le gouvernement camerounais, pour informer et accompagner la diaspora sur les opportunités d’investissement au Cameroun. Ce séminaire devait permettre aux experts de partager leurs connaissances sur la création d’entreprise et les marchés publics. Seulement, malgré l’approbation des autorités camerounaises, les visas nécessaires pour les experts invités à Paris furent refusés par le consulat français, sans aucune explication officielle.

Ce refus de visas est perçu comme un affront par le cabinet Intermède, qui, selon Christian Ngnize, avait pris toutes les dispositions nécessaires auprès des autorités françaises et camerounaises. « Nous avons été confrontés à un mur. Malgré les efforts déployés, la France nous a fermé la porte« , a déclaré le directeur général du cabinet dans un courrier envoyé les 02 septembre 2024 au Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la république.

Au cours du point de presse, Aloys Onana, journaliste spécialisé dans les questions économiques, a évoqué une volonté de la France de protéger ses entreprises contre la concurrence camerounaise : « On a l’impression que le but est de fermer la porte aux Camerounais qui pourraient venir concurrencer les près de 200 entreprises françaises installées au Cameroun« , a-t-il affirmé.

Pour sa part, Éric Pépin Bikaï, géostratège, a insisté sur la nécessité pour le Cameroun d’exiger une réciprocité stricte dans le traitement des visas : « Cela pose un problème de réciprocité dans le transfert des biens et des personnes. L’État camerounais doit renverser la situation et mettre l’accent sur l’égalité dans les relations bilatérales« , a-t-il déclaré.

Face à ce qu’il considère comme une injustice, Christian Ngnize a lancé un plaidoyer pour une action symbolique forte qui est de refuser les visas à Nicolas Sarkozy et à sa délégation. « Il est temps que le Cameroun montre qu’il n’acceptera plus d’être traité avec mépris. Ce tort doit être réparé, et cela commence par un refus de visas à Nicolas Sarkozy et à sa suite« , a-t-il martelé.

Selon le responsable, cette demande n’est pas une simple réaction impulsive, mais une démarche de principe. « Au nom de la souveraineté nationale, le Cameroun doit agir pour rétablir l’équilibre dans ses relations avec la France« , a ajouté Christian Ngnize.

Le plaidoyer du cabinet Intermède, qui fait écho aux questions de souveraineté nationale et de réciprocité dans les relations bilatérales, pourrait relancer les discussions sur la gestion des visas et l’équilibre des échanges entre la France et le Cameroun.

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