Depuis la prestation de serment de Paul Biya le 6 novembre 2025, les attentes se renforcent autour d’un septennat annoncé comme celui des « grandes espérances ». Dans une tribune publiée récemment, lle journaliste et directeur de publication Didier Ndengue appelle le pouvoir exécutif à intensifier ses efforts pour répondre rapidement et efficacement aux préoccupations des populations.
Selon lui, « chaque seconde compte » pour faire aboutir les initiatives en faveur du peuple. Il plaide notamment pour une amélioration de la communication gouvernementale et la mise en œuvre immédiate des orientations annoncées au sommet de l’État.
Modernisation de l’administration et de la communication publique
Parmi les priorités évoquées figure la lutte contre la lourdeur administrative et les pratiques de rétrocommissions qui continuent de freiner la vie quotidienne des citoyens.
Didier Ndengue insiste également sur la nécessité de moderniser les plateformes numériques de la Présidence de la République et des ministères, qu’il juge insuffisamment actualisées et peu attractives. « Il faut plus de créativité et d’originalité dans la production du contenu », souligne-t-il.
Un contact permanent avec les Camerounais
Le journaliste rappelle que le Chef de l’État et ses collaborateurs ont sollicité la confiance des Camerounais lors de l’élection présidentielle. Cette proximité, estime-t-il, doit désormais se traduire par un échange constant avec le public, une écoute active et des réponses concrètes à ses préoccupations.
Il suggère ainsi : un point de presse quotidien au Palais de l’Unité sur les actions en faveur des jeunes et des femmes ; un bulletin d’information gouvernemental, piloté par le porte-parole, dédié au suivi du « septennat des grandes espérances ».
Appel à « l’union sacrée »
Didier Ndengue rappelle enfin l’importance de préserver l’« union sacrée » évoquée par le président Biya dans son discours d’investiture. Une dynamique de confiance, estime-t-il, qui passe par la transparence, la redevabilité et une communication ouverte sur les politiques publiques.
« Il faut innover, s’adapter et surtout entretenir l’union sacrée », conclut-il
Reste désormais à voir comment le gouvernement entend mettre en musique les engagements de ce nouveau mandat, dans un contexte social et économique exigeant.
