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Bancassurance : Échanges sur les enjeux et les défis au Cameroun

A l’initiative de Prudential Beneficial, des experts en assurance et finance, ont développé et analysé la question vendredi, 26 mai à Douala.

« La banque avec une police d’assurance, maîtrise ses risques ». Cette déclaration est du directeur général de Prudential Beneficial, Brain Nkwenti. Le Ceo de cette compagnie d’assurance l’a faite aux médias à Douala vendredi, 26 mai. C’était au cours d’une rencontre organisée par Prudential Beneficial, à travers Pruconnect, sous le thème « Bancassurance, levier de compétitivité et de rentabilité». Membre du panel d’experts  en assurance et finance réunis pour la circonstance, Brain Nkwenti, a expliqué à l’assistance comment la bancassurance peut servir de levier de compétitivité et de rentabilité. « Étant une banque, vous pouvez faire un prêt, vous adossez une assurance et puis vous êtes tranquille. Tant que le client est en vie, et qu’il continue ses activités, il va rembourser. Mais, au cas où il décède, ou devient invalide, s’il n’y a pas d’assurance  c’est un problème », fait savoir le directeur général.

Outre les avantages, des experts croient savoir que la couverture d’assurance est une nécessité pour les institutions bancaires, surtout pour développer leur portefeuille et leurs offres. D’où la collaboration avec des compagnies d’assurance. « Etant assureur nous venons avec l’expertise qu’il faut. Comme je disais, nous aidons à sécuriser les fonds de leurs clients. On apporte des couvertures en cas de décès, d’invalidité, et même sur les dommages des biens, pour qu’au cas où il y a des sinistres, qu’on puisse venir les dédommager », explique Brain Nkwenti, avant de poursuivre : «  Mais, il y a surtout, une possibilité pour eux d’avoir d’autres revenus, que les produits classiques d’une banque qui sont des intérêts sur des prêts. Là vous pouvez faire des commissions. Les charges sont un peu minimes pour la banque. Le risque est chez l’assureur. La banque a juste ses commissions ».

Si la bancassurance a un avenir au Cameroun, il existe tout de même qu’elle fait encore face à certaines réalités. « La première difficulté c’est l’image que le segment de masse a de l’assurance. Est-ce que l’assurance va nous couvrir en cas de sinistre ? C’est le premier prisme qu’il va falloir lever pour permettre aux clients de s’assurer », relève Yves Romeo Tchommegne. « La deuxième contrainte que nous avons souvent, c’est l’indisponibilité de la prime du client lorsque nous prélevons soit mensuellement, ou annuellement la prime du client. Ça pose un problème d’incidence, parce qu’un client qui est assuré sur douze mois avec les primes mensuelles, une seule prime non payée annule la couverture du risque », ajoute l’expert en finance qui croit savoir que ces problèmes peuvent être résolus par la digitalisation du processus.

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