« On dit souvent que l’Afrique regorge de talents. Mais qui leur donne les outils opportunités pour briller ? » C’est par cette question que Steven Nbienou Kouadjo (SNK) a ouvert son discours lors de l’inauguration du siège de la Fondation SNK, un événement haut en couleur qui a marqué les esprits.
Sous les yeux émus d’une foule rassemblée au cœur de la capitale camerounaise, Steven Nbienou Kouadjo (SNK) a déclaré que ce lieu est plus qu’un bâtiment, car cet espace se veut le quartier général d’une révolution sociale et technologique portée par un entrepreneur qui refuse de voir l’Afrique comme une terre de promesses non tenues.
« Nous avons une jeunesse talentueuse, mais trop souvent livrée à elle-même. Il est temps d’agir pour leur donner les moyens de bâtir l’avenir, ici, sur notre continent », a lancé SNK devant un parterre de personnalités influentes, dont le Directeur Adjoint du Cabinet Civil de la Présidence de la République, Osvalde Baboké, Samuel Eto’o, les artistes Vanister et la slammeuse Lydol, ainsi que des figures traditionnelles telles que le Roi du village Balengou ou le Chef traditionnel du quartier Etoa-Méki qui abrite l’évenement.
Un engagement structuré autour du capital humain
L’inauguration de ce siège marque un tournant : la Fondation SNK ne se contente pas de distribuer de l’aide, elle investit dans des solutions durables. Son programme phare, annoncé lors de la cérémonie, vise à former 100 jeunes Camerounais issus de milieux défavorisés aux fondamentaux de l’intelligence artificielle. Une initiative qui reflète une conviction profonde : le développement africain passera par la maîtrise des technologies et l’inclusion numérique. « Ce que SNK a fait aujourd’hui, c’est poser la première pierre d’un futur où les jeunes ne se contentent plus d’être consommateurs de technologie, mais en deviennent les acteurs », souligne un représentant du ministère du numérique.
Vers un modèle panafricain de philanthropie entrepreneuriale
À travers cette Fondation, SNK incarne une nouvelle génération de leaders africains : des entrepreneurs qui réinvestissent leur succès dans l’essor collectif. À l’instar d’un Mo Ibrahim, SNK veut bâtir un écosystème où les initiatives locales sont soutenues, où l’Afrique produit ses propres talents, où la réussite individuelle se transforme en impact collectif.
L’enjeu dépasse le Cameroun : la Fondation SNK ambitionne de dupliquer son modèle dans d’autres pays d’Afrique francophone. Des discussions sont en cours avec plusieurs gouvernements et organisations internationales pour étendre cette initiative à 1000 jeunes d’ici 2027.
L’Afrique change. Et avec des initiatives comme celle de SNK, elle écrit une histoire où elle est enfin maîtresse de son destin.